Le camouflage, c’est l’art de se rendre méconnaissable ou inapparent. Il vise à créer une d’illusion d’optique pour permettre à l’animal de survivre aux prédateurs. Cela peut également être une méthode pour améliorer sa prédation.
Pour se rendre moins visible, les moyens et dispositifs ne manquent pas : changement de couleur en fonction du milieu, couleur et motif adaptés à l’environnement, morphologie trompeuse, détails camouflés (yeux, pattes, ombre..). Plus l’harmonie est précise mieux l’animal est camouflé et plus il a de chance de survivre.
Il est possible de distinguer différentes stratégies :
• L’homochromie : adaptation au niveau de la couleur
• L’homomorphie : adaptation au niveau de la forme
• L’homotypie : adaptation au niveau de la forme et de la couleur
L’homochromie
L’homochromie est une harmonisation de la teinte de l’animal en fonction de l’environnement. Elle peut être permanente ou temporaire (comme pour le caméléon).
Pour le milieu marin la principale méthode est l’ombre inversée. Pour diminuer le contraste entre son corps et son environnement, le poisson possède un ventre clair et le dos plus ou moins sombre. Ainsi, vu du dessus le poisson est sombre, comme le fond de l’eau et vu du dessous, il est clair comme le ciel. Comme exemple de cette méthode de camouflage nos pouvons citer la raie, le requin, la sole et la barbue.
Certains animaux jouent sur les motifs. Pour se fondre parfaitement, dans leur environnement de nombreuses espèces adoptent les couleurs du sable, des rochers ou des coraux. D’autres, pour éviter d’attirer l’attention sur leurs yeux ou les ouïes par exemple, pare leur peau de motifs irréguliers assez grossiers.
Enfin, certaines espèces (pieuvres, seiches, calamars …) ont la capacité d’adapter à souhait leur teinte en fonction des motifs. Ce mécanisme complexe fait appel à un organe qui recouvre l’ensemble du corps de l’animal et qui sous l’action d’hormones se dilate ou se rétrécie pour sécréter plus ou moins de pigments et ainsi contrôler la couleur du tégument.
L’homomorphie
D’autres espèces, le plus souvent au niveau des récifs, se confondent avec le relief de l’environnement. Grâce à ces adaptations, elles s’intègrent parfaitement au décor et sont invisibles. Algues, pierres ou coraux, la ressemblance est parfois très surprenante.
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